ES22-23 : Une lutte intense pour le podium en Finlande

Suninen, Evans et Hänninen jouent la deuxième place

Par Franck Drui

30 juillet 2017 - 10:42
ES22-23 : Une lutte intense pour (...)

Si Esapekka Lappi gardait fermement les commandes du Rallye de Finlande dimanche matin, l’attention se portait sur la bataille à trois pour la deuxième marche du podium.

Après Lempää et Oittila, les deux premières spéciales du jour, Esapekka Lappi (Toyota Yaris) conservait 42"2 d’avance sur une lutte titanesque opposant Teemu Suninen (Ford Fiesta), Elfyn Evans (Ford Fiesta) et Juho Hänninen (Toyota Yaris).

Auteur du deuxième temps sur Lempää, Juho Hänninen passait deuxième ex æquo avec son compatriote Teemu Suninen, mais Elfyn Evans, troisième homme le plus rapide, se plaçait à seulement deux secondes.

Distrait par des essuie-glaces bloqués, Elfyn Evans se montrait toutefois moins inquiet que Teemu Suninen. « Nous cherchions tout le temps l’adhérence », confiait le Finlandais. « Nous devons trouver quelque chose pour la prochaine spéciale. »

Teemu Suninen y parvenait pour prendre 5/10e sur Elfyn Evans et 2"7 sur Juho Hänninen. À deux spéciales de l’arrivée, il possédait alors 2"5s d’avance sur Elfyn Evans, lui-même talonné par Juho Hänninen à 2/10e.

Sur la terre glissante d’Oittila, Elfyn Evans et Juho Hänninen se faisaient piéger. « Je suis parti large sur deux croisements », avouait le Gallois. « Les changements d’adhérence étaient incroyables, c’était dur de lire la route. »

« J’ai perdu le rythme peu après le départ », racontait Juho Hänninen. « Je suis sorti large sur un gauche et j’ai touché un ballot de paille. »

Quel était donc le secret de Teemu Suninen ? « Je ne peux pas le dire », souriait le Finlandais. « Nous sommes dans une lutte très disputée. »

Respectivement cinquième et sixième, Craig Breen (Citroën C3) et Thierry Neuville (Hyundai i20) manquaient des croisements sur Oittila. De son côté, Esapekka Lappi se montrait d’un calme olympien.

« J’essaie juste de profiter », déclarait le leader. « C’est dur quand on n’attaque pas. Je ne prends pas beaucoup de plaisir car il faut pousser pour que l’aérodynamique fonctionne pleinement. Je ne veux pas faire une erreur stupide au cas où je ne peux pas faire confiance au grip. Mais tout va bien se passer. »

Jari-Matti Latvala (Toyota Yaris) était le plus rapide des deux tests matinaux. Toyota Gazoo Racing révélait également que le boitier électronique était à l’origine du souci lui ayant coûté sa place de leader samedi.

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