Ericsson sait qu’il doit faire bien mieux en qualifications

Une clef pour obtenir de gros points le dimanche

Par Alexandre C.

15 juillet 2018 - 10:07
Ericsson sait qu'il doit faire bien

Après un début de saison plus tranquille, Marcus Ericsson a subi la progression de Charles Leclerc chez Sauber, et demeure depuis dans l’ombre de son coéquipier.

Alors que le Monégasque enchaîne les bons résultats et a obtenu même deux Q3, le Suédois connaît des samedis comme des dimanches plus décevants. Il reconnaît que pour conserver son baquet l’an prochain, il devra montrer un meilleur visage en Grand Prix, dès les qualifications.

« Je dois trouver un moyen pour mieux me qualifier, c’est la clef. J’ai dit il y a quelques semaines désormais que c’était toujours pour moi le principal défi, puisque je pense que mon rythme de course est aussi solide que celui de n’importe quel autre pilote. Avec la voiture que nous avons, je me sens vraiment en confiance le dimanche et je suis très solide pour gérer les pneus, comme je l’ai montré notamment au Red Bull Ring. »

« Je crois que si j’arrive à me qualifier quelques places plus haut sur la grille, un peu plus près du top 10 ou non loin, alors, je pourrai être très, très solide en course. Pour moi, ce sera la principale priorité avec l’équipe. Je vais essayer d’avoir un maximum de retours dans l’équipe pour voir comment nous pouvons nous améliorer. Au niveau des réglages, des pneus, du pilotage... C’est un mélange de tout. »

« Nous devons continuer à travailler sur ce problème, puisque c’est la clef pour marquer de plus gros points. Et c’est ce que je vais faire d’ici Hockenheim. »

L’enchaînement infernal des courses en ce début d’été (trois GP d’affilée) n’a pas aidé Marcus Ericsson à prendre du recul pour tenter d’améliorer ses performances en qualifications.

« Vous êtes tellement plongé dans chaque week-end de course… et ensuite, il faut passer au suivant… Maintenant, nous avons un peu de temps pour nous asseoir et penser peut-être à des choses qui sont moins évidentes. Parce qu’au bout du compte, l’objectif est que je sois plus à l’aise sur un tour, que je sente vraiment le niveau d’adhérence que j’ai sur un tour, et si ça me convient. »

« Je sais que je peux y arriver. J’ai déjà été solide en qualifications par le passé et je sais comment être bon sur un tour. Mais pour le moment, je n’ai pas vraiment ce sentiment pour une raison ou pour une autre et nous devons trouver pourquoi. C’est aussi un problème de confiance. Il suffit de connaître une séance de qualifications formidable et ensuite, c’est un déclic, vous savez que êtes capable d’obtenir ce résultat. Et c’est ce que nous recherchons aujourd’hui. »

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