Grosjean : Le départ dépendra un peu plus de la chance

Haas travaille sur tous les fronts

Par Emmanuel Touzot

8 mars 2017 - 20:33
Grosjean : Le départ dépendra un (...)

Après une journée de roulage par Kevin Magnussen hier, Romain Grosjean a pris le volant aujourd’hui. Le Français a manqué de peu le cap des 100 tours et enchaîné les divers programmes, notamment celui consacré aux départs, dont la difficulté sera encore augmentée.

"C’est difficile, certains sont réussis et d’autres non" explique Grosjean. "C’est intéressant car ça dépend beaucoup de l’adhérence sur la piste. Si l’on lâche l’embrayage au bon moment, on prend un bon départ. Si ce n’est pas le cas, on patine ou l’embrayage glisse un peu, c’est très délicat".

"Le départ dépendra de la chance pour trouver le timing parfait, et le problème est que l’on ne saura jamais l’adhérence de la piste. Dans le passé, nous avions une plage d’utilisation plus large alors que maintenant, si nous avons un régime moteur trop bas de 5%, la voiture restera collée sur place. A l’inverse, si nous avons un régime moteur trop élevé de 5%, nous patinerons et nous resterons aussi collés sur place. Une fois que les Pirelli commencent à patiner, ils sont très difficiles à récupérer".

Le Français a toutefois parcouru le circuit de Barcelone à 96 reprises et a pu constater qu’il souffre d’un problème de sous-virage, un problème qu’il compte régler avant Melbourne.

"Nous devons comprendre pourquoi, j’ai essayé plusieurs réglages afin de comprendre ce qui corrigerait le problème. On ne veut pas des réglages parfaits lors des essais hivernaux mais nous voulons plutôt connaître les effets des changements tentés pour corriger les problèmes".

De quoi rentrer dans les points à Melbourne ? "Nous verrons, nous pensions que ce serait impossible l’an dernier et nous y sommes parvenus. Il faudra voir si c’est possible".

Günther Steiner confirme qu’il y a encore du travail pour atteindre le niveau souhaité mais que ces essais sont très utiles : "Cet après-midi, nous avons eu quelques soucis de maniabilité, surtout de sous-virage. Nous devons travailler à l’amélioration de ces soucis. C’est l’une des choses que l’on découvre en essais et que l’on doit régler à ce moment. Nous avons eu un petit problème d’échappement, et chaque petit problème prend du temps à régler sur ces voitures. Nous avons perdu 90 minutes à le réparer mais ce n’était rien de grave".

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