Grosjean a appris à contrôler son agressivité

Il en faut en Formule 1

Par Paul Gombeaud

25 avril 2015 - 12:36
Grosjean a appris à contrôler son (...)

Autrefois surnommé le "fou du premier tour" par Mark Webber, Romain Grosjean explique comment il est devenu plus sage au fil des années pour devenir un pilote sage et contrôler son agressivité.

Le Français avait commis une énorme erreur au premier virage du Grand Prix de Belgique 2012. Il avait alors accroché Lewis Hamilton, ce qui avait entraîné plusieurs abandons. Fernando Alonso était notamment passé proche d’un accident dramatique ce jour-là.

Grosjean avait alors été suspendu pour l’épreuve suivante en Italie, avant de récidiver quelques semaines plus tard au Japon, accrochant Mark Webber au départ. C’est à ce moment-là que l’Australien lui avait donné cette appellation peu flatteuse.

Mais après une saison 2013 marquée par de très bonnes performances et une année 2014 où il s’est affirmé comme un bon pilote de Formule 1, le natif de Genève jouit désormais d’une bien meilleure réputation sur les circuits.

"J’ai beaucoup appris depuis ces événements et en 2012 c’était toujours le même problème : je faisais une erreur au départ," explique Grosjean. "Lorsque vous comprenez vos erreurs vous pouvez changer les choses."

"Je pense que cette agressivité est également une qualité lors des qualifications. Celle-ci est parfois également importante en course lors de certains moments-clé. Bien sûr, il faut savoir se contrôler car 500 personnes travaillent dur pour vous fournir une bonne voiture alors il ne faut pas s’accidenter."

"Vous ne devez pas prendre de risque fou et non calculé. Lorsque vous dépassez, vous n’avez que très peu de temps pour réfléchir mais cela ne vous empêche pas de vous poser beaucoup de questions : ’Est-ce le bon endroit ?’, ’Comment cela va-t-il se passer ?’ C’est très intense à l’intérieur de la voiture et il faut savoir prendre la bonne décision."

"Vous devez calculer les risques. En Malaisie (tentative de dépassement sur Perez) à l’extérieur du virage 12, c’était une manœuvre risquée. Je pensais que Sergio me laisserait assez d’espace, mais ce ne fut pas le cas."

"Je pense que c’est une bonne chose pour le spectacle, j’ai toujours été un pilote agressif, parfois trop mais je pense que si j’avais réussi ce dépassement, j’aurais été en mesure d’utiliser mon DRS pour tenter de doubler Hulkenberg et j’aurais pu gagner deux positions. Alors j’adore ça."

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