Haas F1 ne s’inquiète pas de la relation renforcée entre Sauber et Ferrari

Les jeunes pilotes sont aussi au centre des enjeux

Par Franck Drui

15 août 2017 - 13:18
Haas F1 ne s'inquiète pas de (...)

Lors du week-end du Grand Prix de Hongrie, Sauber a confirmé à la fois la rupture de son contrat avec Honda pour 2018 et la poursuite de son partenariat avec Ferrari.

Et ce partenariat pourrait bien se renforcer rapidement, Sergio Marchionne, le président de Ferrari, ayant clairement dit qu’il souhaitait voir en Sauber un junior team. De son côté, Frédéric Vasseur, le nouveau directeur de l’équipe suisse, a reconnu que des discussions concernant les pilotes (Leclerc ou Giovinazzi) se tiendraient rapidement.

Est-ce que ce partenariat renouvelé et renforcé est de nature à inquiéter Haas F1 ? L’équipe américaine a déjà de forts liens (techniques surtout) avec Ferrari.

"Je ne pense pas que cela aura un impact sur nous," estime Gunther Steiner.

"Nous nous occupons de nous et de notre relation avec Ferrari. S’ils ont de bonnes relations avec une autre équipe, nous n’avons pas notre mot à dire de toute façon. Notre relation avec Ferrari est forte selon moi. Je pense qu’elle va continuer ainsi. Sans eux, il est évident que nous n’en serions pas à ce niveau aujourd’hui."

Steiner admet que Ferrari a besoin de solutions pour faire débuter ses jeunes pilotes en F1.

"Charles Leclerc et Antonio Giovinazzi sont deux bons gars, avec un très bon potentiel," dit-il.

"Ils ont déjà roulé chez nous et nous avons pu le constater. Après, comment leur obtenir un baquet en F1, c’est plus difficile. Il y a peu de places en F1, de ce côté, ce sport est très dur pour les jeunes. Il faut être au top, au bon moment et au bon endroit. Il n’y a rien d’autre à faire, il n’y a même pas la possibilité d’acheter un baquet où que ce soit en ce moment."

"Ce n’est pas comme lorsque Minardi était là. Minardi était peut-être heureuse d’être en fond de grille, et c’était un peu leur devoir de permettre à des jeunes d’éclore. C’était leur business model de pouvoir développer des pilotes placés par d’autres équipes ou managers. Cela a fonctionné pour Alonso, Fisichella ou Webber."

"C’est comme quand Ricciardo a été placé chez HRT. Red Bull savait qu’il ne pourrait rien faire de mieux qu’être dernier mais cela lui a donné de l’expérience. Mais HRT n’est plus là. C’est peut-être une bonne chose de ne plus avoir d’équipes aussi peu compétitives, mais, pour les pilotes qui veulent arriver en F1, c’est peut-être une mauvaise chose."

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