Hamilton accepte doucement l’idée du halo

Il ne l’aime toujours pas mais accepte de l’utiliser

Par Emmanuel Touzot

24 juillet 2016 - 12:57
Hamilton accepte doucement l'idée

Lewis Hamilton était l’un des pilotes les plus engagés contre l’apparition du halo, notamment pour des raisons esthétiques, et bien qu’il garde son avis quant à l’apparence du système de protection, l’Anglais se montre désormais favorable à l’adoption du système testé par Ferrari en début de saison et plus récemment par Red Bull.

La FIA a tenu un briefing en début de week-end à Budapest en montrant aux pilotes des accidents passés et en leur prouvant le rôle qu’aurait joué le halo, avec un taux de survie supérieur à 17% selon les estimations de la fédération.

"J’ai fait très attention à ce que l’on nous a dit" explique Hamilton. "C’est très intéressant de voir que malgré une apparence très vilaine et un esprit éloigné de la course automobile, le halo aurait augmenté de 17% les chances de survie des pilotes dans les accidents qui ont eu lieu dans le passé. Il arrivera un moment où il faudra fermer complètement les cockpits, car c’est ce qui nous protégerait totalement".

"Dans le cas de Felipe en Hongrie par exemple, ça n’aurait rien changé. Pour Justin Wilson en IndyCar, ils disent également que ça ne l’aurait pas sauvé car c’était un objet pointu qui venait d’au-dessus. Un habitacle entièrement fermé l’aurait peut-être sauvé. Si l’on peut améliorer l’apparence du halo, il faut le faire, mais si l’on ne peut pas, on ne peut pas ignorer que l’un d’entre nous pourrait voir ses chances de survies améliorées de 17% en cas d’accident sérieux".

La FIA a également utilisé les images de l’accident de EJ Viso en 2007 à Magny Cours, lorsque le Vénézuélien avait décollé et atterri sur le mur. La tête du pilote était passée très près du mur en question et par miracle, il n’avait rien eu.

"Ils nous ont montré une monoplace de GP2 atterrir sur un mur et le halo aurait pu le protéger. Il n’avait rien eu mais il n’était pas passé loin d’être décapité" insiste Hamilton. "Malheureusement ça n’aurait pas protégé Jules, rien ne l’aurait protégé car il s’agissait d’une grue. Il va falloir continuer à avancer sur ce sujet, je n’ai pas essayé le halo mais en le voyant, je me dis que ça n’a rien à faire sur une Formule 1".

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