Hockenheim, un petit saut dans l’inconnu pour Pirelli

Les pneus ont bien changé depuis 2016

Par Franck Drui

17 juillet 2018 - 11:13
Hockenheim, un petit saut dans (...)

Après un an d’absence, Hockenheim, théâtre du Grand Prix d’Allemagne, est de retour au calendrier de la Formule 1.

Hockenheim, ainsi que le Grand Prix d’Allemagne, n’ont effectué que des apparitions épisodiques au calendrier de la F1 ces dernières années.

Si le tracé qui se caractérisait par sa rapidité a radicalement changé depuis sa création dans les années 30, le challenge de la vitesse demeure, associé à la nouvelle portion plus technique du « Motodrom » qui propose une série de courbes serrées, face à des tribunes traditionnellement combles.

Pour la deuxième fois de la saison, après la Chine, on observe un « saut » entre deux types de mélanges.

Quasiment tous les prétendants au titre ont sélectionné sept trains du pneumatique ultrasoft (8 pour Daniel Ricciardo), mais ils se distinguent dans leur choix du mélange le plus dur.

Contrairement aux habitudes européennes, il n’y aura ni Formule 2, ni GP3.

LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :

 Avec les gommes medium, soft et ultrasoft, nous assistons à une nouvelle étape entre deux mélanges. Cette sélection a pour la dernière fois été utilisée en Chine et nous avait offert une course stratégiquement excitante.

 Le tracé d’Hockenheim consiste en une variété de courbes lentes et moyennement rapides, reliées par des lignes droites, la clé résidant dans la motricité et le freinage. Une bonne gestion du train arrière est donc essentielle.

 Le Turn 5, un long gauche, est le plus exigeant pour les pneumatiques.

 Le revêtement étant assez lisse, il ne devrait pas y avoir d’usure ou de dégradation trop prononcées. Les zones de dépassements n’étant cependant pas légion, la stratégie d’arrêts aux stands peut faire toute la différence.

 La météo allemande, en cette saison, est réputée pour son imprévisibilité. Le ciel peut ainsi varier entre averses et grand soleil.

 En 2016, lors de la dernière apparition du Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim, Lewis Hamilton s’était imposé grâce à trois pit-stops, chaussant des gommes supersoft et soft.

"L’Allemagne nous propose en quelque sorte un saut dans l’inconnu, puisqu’aucun Grand Prix n’y a été organisé depuis 2016," note Mario Isola, responsable de Pirelli F1.

"De nombreuses choses ont cependant changé sur les monoplaces, comme bien sûr la gamme de pneumatiques, mais le tracé du Hockenheimring reste le même. Pour la deuxième fois cette saison, nous avons décidé de décaler d’un cran notre sélection, afin que l’écart de performance soit équitable entre les différents mélanges. Cela contribua à une belle course en Chine, et se répercuta sur la stratégie. Nous espérons donc qu’il en sera de même en Allemagne."

"Les données recueillies durant les essais libres seront importantes, car les écuries devront se réadapter au circuit et appréhender les différentes gommes pour en tirer la quintessence."

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