Le point sur les motorisations de chaque équipe pour 2014... et 2015

Des spéculations

Par Franck Drui

14 mai 2013 - 12:07
Le point sur les motorisations de (...)

Nous ne connaissons toujours pas la liste définitive des équipes et de leurs moteurs pour la saison à venir, qui sera très importante avec l’arrivée des V6 turbo. Plusieurs confirmations manquent à l’appel alors que certains contrats se jouent avec l’arrivée probable de Honda en 2015 en toile de fond.

Les équipes qui sont certaines de leur motorisation pour 2014 et après sont peu nombreuses. En effet seules Ferrari, Mercedes et Force India ont des choses en place pour le long terme, les deux premières équipes utilisant leur propre moteur alors que la troisième a signé à long terme avec Mercedes.

Dans la liste des motorisations "très probables", Red Bull devrait poursuivre avec Renault même si Horner a révélé que le contrat n’était pas encore signé. Même chose entre Williams et Renault. Caterham continuera certainement avec le motoriste français, étant donné l’accord de coopération industrielle pour faire renaitre Alpine.

En ce qui concerne les motorisations "probables", il est de notoriété publique que Toro Rosso veut quitter Ferrari et se fournir chez Renault, afin de faire des économies sur la fourniture de certaines pièces par Red Bull, dont la boîte de vitesses. Marussia est aussi très proche de Ferrari, grâce à Jules Bianchi.

Restent les trois équipes pour lequel c’est "compliqué" : McLaren, Lotus et Sauber. Pour ces trois équipes l’arrivée de Honda pourrait tout changer. En 2014, McLaren et Lotus continueront respectivement avec Mercedes et Renault et il en sera probablement de même entre Sauber et Ferrari. Mais pour 2015 tout pourrait changer. McLaren et Lotus pourraient retrouver le vrai soutien d’un constructeur avec Honda alors que Sauber, qui cherche à diminuer sa facture avec Ferrari, lorgne avec intérêt sur le V6 japonais.

A Barcelone, Martin Whitmarsh n’a rien voulu confirmer ou infirmer concernant les spéculations d’un retour de Honda avec son équipe ou la fin des négociations avec Mercedes. Tout ce qu’il a voulu dire, en tant que patron de la FOTA, c’est qu’il fallait s’assurer que chacune des 11 équipes trouve chaussure à son pied pour continuer en F1 malgré l’alourdissement de la facture moteur.

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