Les pilotes partagés entre anciens et nouveaux circuits

Après le Mexique cette année et la Russie la précédente, la Formule 1 accueillera un troisième nouveau venu en trois ans avec l’arrivée du Grand Prix de Bakou en 2016. L’occasion pour les pilotes actuels de faire part de leurs impressions sur ce calendrier sans cesse grandissant.

« Au bout du compte, ça ne change rien pour nous, commence Fernando Alonso. Des circuits comme Istanbul, Imola ou Magny Cours sont chouettes et il y a une belle tradition là-bas alors nous apprécions le fait d’y courir. Quand nous nous rendons dans un nouveau pays, nous faisons découvrir la discipline à de nouvelles générations et c’est plutôt bien. »

« Nous voyageons un peu plus maintenant. On comptait 16 courses à mes débuts, quand l’an prochain il y en aura 21 de prévues, dont la plupart hors d’Europe. Ce sera donc plus exigeant au niveau des voyages et des préparatifs pour le championnat mais comme je disais, nous nous ouvrons à de nouveaux pays et c’est quelque chose de positif je pense. »

« Je n’ai pas grand-chose à ajouter, enchaine Lewis Hamilton, si ce n’est qu’à part Imola, les tracés mentionnés ne sont pas particulièrement fantastiques. Alors évidemment, l’idéal serait d’équilibrer entre les circuits classiques et les nouveaux. Ces derniers ne sont généralement pas aussi bien que les vieux, ils n’ont pas la même histoire, et je pense qu’il est important de chérir l’héritage de la Formule 1, matérialisé par ces tracés historiques. »

Kimi Räikkönen n’a pas l’air particulièrement convaincu par les circuits modernes…

«  Les nouveaux circuits se ressemblent assez, ils ont été dessinés par le même gars. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas bons, mais qu’ils sont plus ou moins identiques. J’aime les circuits anciens, plus traditionnels. Peut-être que Lewis n’aime pas Magny Cours, mais moi oui. C’était l’un des meilleurs ! Ces vieux tracés sont un peu plus jolis, mais nous nous rendons là où il y a des courses. Le week-end en lui-même ne change pas, les gens sont les même, l’emploi du temps aussi, et il se passe les mêmes choses. »

Et un retour de la Formule 1 en France ne serait pas pour déplaire à Romain Grosjean.

« J’aimerais voir le retour de Magny Cours au calendrier, j’aimerais qu’il y ait un Grand Prix de France. Au Mexique, je pense que c’était vraiment fantastique de voir à quel point nous avons reçu un accueil chaleureux de tous les fans. Mais je crois que Fernando a raison : dans un monde idéal, nous aimerions nous rendre sur tous les circuits. Nous nous plions donc au calendrier et apprécions découvrir de nouveaux endroits mais ça reste toujours particulier de courir à Silverstone, en Allemagne ou à Barcelone. »