Mercedes accuse Ferrari pour les tests effectués avant Barcelone

L’équipe Mercedes a déclaré que si on lui infligeait une sanction concernant l’affaire des essais avec Pirelli, il fallait aussi en infliger une à Ferrari qui a testé les Pirelli un peu plus tôt dans l’année. Durant le témoignage face au tribunal de la FIA, l’avocat de l’équipe, Paul Harris, a appuyé sur le fait que si le Tribunal voulait être strict quant à son interprétation des règles, Ferrari se trouverait également en position d’infraction, suite au test effectué avec sa monoplace de 2011.

Ferrari a en effet pris part à un test avant la manche espagnole, avec Pedro de la Rosa au volant, en utilisant une voiture âgée de deux ans. Bien qu’il soit autorisé par la FIA d’utiliser des voitures de deux ans, Harris a avancé l’argument que l’Article 22 explicite bien que la voiture ne peut pas se conformer considérablement aux règles en vigueur.

Pour rappel, l’Article 22 déclare la chose suivante : « Les essais sont considérés être tout temps en piste qui ne fait pas partie d’un Grand Prix, organisé par une équipe du championnat, utilisant une voiture conforme substantiellement aux règles techniques en vigueur ou celles des deux années précédentes. »

Harris a déclaré : « Notre avis est que si nous sommes en tort sur l’interprétation de ce que dit l’Article 22 et que nous avons fait ces essais dans notre intérêt, Ferrari est selon nous dans la même position. Ils ont fait rouler leur voiture sur la piste et nous avançons que cette voiture est en grande partie conforme aux règles en vigueur cette année. On ne peut pas dire que la voiture 2011 utilisée pour ces essais n’est pas en grande partie conforme aux règles 2012 et 2013. Il n’y avait qu’une demi-seconde entre les voitures 2011 et 2013, ce qui n’est rien ».

Selon Mercedes, Ferrari avait aussi eu une opportunité de test avec Pirelli en 2012, et Felipe Massa avait alors fait des tests sur plus de 1000 kilomètres avant le Grand Prix d’Espagne. Harris pense que si Mercedes est accusée d’avoir enfreint l’Article 151C, qui interdit tout procédé frauduleux et manque de sincérité pouvant nuire au sport, Ferrari devrait également en être accusée.

« Nous notons que le manque de transparence dont on nous accuse est retrouvable sur chacun des essais conduits par Ferrari » a conclu l’avocat.