Ricciardo se rappelle de sa victoire à Bakou l’an dernier

Il adore le défi que représente le circuit

Par Emmanuel Touzot

20 avril 2018 - 18:23
Ricciardo se rappelle de sa victoire à

Daniel Ricciardo est sur une bonne série, puisqu’il quitte la Chine après une victoire pour se rendre à Bakou, où il avait triomphé en 2017. L’Australien espère y vivre un même destin sur un circuit qu’il considère unique.

"Bakou est très différent des autres circuits urbains, car il y a des endroits où dépasser" explique-t-il. "Il y a même beaucoup d’endroits où dépasser. Contrairement à Monaco et Singapour, où il n’y a pas vraiment d’endroits où dépasser."

"Le plus délicat à Bakou, c’est le freinage. Il y a beaucoup de points de freinage où il faut être efficace et où il faut freiner le plus tard possible, mais il n’y a aucune place à l’erreur. Une fois que l’on est sur ce point de freinage, si l’on bloque une roue, on termine dans le mur. Je dirais que le plus dur sur ce circuit est de trouver la limite au freinage et avoir cette confiance."

"Après les virages 1 et 2, il y a la ligne droite du DRS. On l’avale rapidement et on voit le mur se rapprocher, se rapprocher, et notre instinct qui nous dit ’Freine, freine, freine". Il faut beaucoup de confiance pour freiner tard. C’est le vrai défi de Bakou, de pouvoir attaquer les points de freinage. C’est un circuit à haute vitesse. Monaco n’est pas si rapide, il se base sur les virages, alors que Bakou dépend des freinages."

Ricciardo admet qu’un circuit urbain présente des défis uniques, et se rappelle de la course folle de 2017 en Azerbaïdjan : "Il faut aimer ce type de circuit, il faut le respecter et le comprendre. Je sais que pour être rapide, il faut être à la limite. Mais si vous faites un pas de travers, il ne vous rate pas."

"L’an dernier, la course de Bakou a été folle pour beaucoup de monde. Comme la semaine dernière à Shanghai, l’équipe y avait fait une stratégie géniale et pris de bonnes décisions en course. Est-ce que je pensais que ça me permettrait de remonter jusqu’à la première place ? Pas du tout, mais les pilotes devant moi tombaient comme des mouches."

"J’ai fait quelques beaux dépassements et j’ai gardé une très bonne dynamique. J’étais un peu perdu en franchissant la ligne en me demandant comment j’avais gagné, mais j’étais ravi. C’était une course folle et amusante, et une dont on se souvient."

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