Sainz pense que Bakou est un plus grand défi encore que Monaco

La Principauté détrônée ?

Par Alexandre C.

22 mai 2018 - 18:35
Sainz pense que Bakou est un plus (...)

Monaco et souvent perçu comme un temple du pilotage, une piste où le pilote peut vraiment faire la différence.

Or depuis l’arrivée du Grand Prix de Bakou, Carlos Sainz pense que la spécificité du tracé princier a été quelque peu affaiblie ou concurrencée. Le circuit azéri offre, selon le pilote Renault, un défi comparable voire supérieur aux enchaînements de virages en Principauté.

« A Monaco vous faites beaucoup de tours durant le week-end, c’est une piste si courte que vous pouvez en fait bien trouver votre rythme. A Bakou, avec les drapeaux jaunes, la faible adhérence, le faible appui, après chaque freinage, après chaque tour, vous sentez que vous auriez pu aller deux ou trois dixièmes plus vite. »

« A Monaco vous arrivez à un point où vous vous dites, ‘OK, je ne peux pas pousser plus car je suis déjà vraiment à la limite’. A Bakou, vous sentez toujours que vous auriez pu aller un peu plus vite. »

Un autre élément perturbe les pilotes à Bakou selon Carlos Sainz : le vent ! C’est d’ailleurs une rafale qui avait causé l’accident de son coéquipier, Nico Hulkenberg.

« C’est un peu une loterie, parce que parfois, vous entrez dans un virage où il y a une rafale de vent, et vous ne pourrez diriger la voiture comme il faut. Le vent affecte énormément le comportement de la voiture. »

« C’est quelque chose qui est beaucoup plus difficile que ce qu’on imagine, en raison de son caractère imprévisible. C’est une autre variable à considérer pour une F1 dans un circuit en ville, une variable particulièrement difficile à maîtriser. »

Carlos Sainz rapproche en vérité Bakou non de Monaco, mais de Macao, où il a couru en F3.

« Le tracé à Bakou n’est probablement pas aussi amusant qu’à Macao, mais il est très similaire. Il y a très peu d’appui, vous devez toujours freiner très tard dans beaucoup de virages, et il faut toujours conduire à 100 % avec très peu d’appui entre les murs… Et cette longue ligne droite à Bakou, où vous pouvez aspirer d’autres voitures, me rappelle Macao. »

Carlos Sainz avait fini 5e à Bakou, et s’était qualifié 6e l’an dernier à Monaco sur sa Toro Rosso.

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