Wolff : Nous nous sommes trompés dans nos calculs

Une erreur qui coûte cher

Par Franck Drui

24 mai 2015 - 19:35
Wolff : Nous nous sommes trompés (...)

Toto Wolff, le patron de Mercedes F1, était très embarrassé ce soir au moment de rencontrer la presse, après le Grand Prix de Monaco. L’Autrichien avait déjà présenté ses excuses à Lewis Hamilton, pour lui avoir fait perdre la course avec un arrêt aux stands inutile au moment de l’intervention de la voiture de sécurité.

"C’était une journée folle. Je ne pense que nous n’avons jamais été aussi amers qu’aujourd’hui. Nous avons gagné Monaco et perdu Monaco en même temps. Tout d’abord, nous devons nous excuser auprès de Lewis," déclare Wolff.

"Nous gagnons et nous perdons ensemble et je suis fier de cette équipe qui prend la responsabilité collective d’une erreur lorsqu’il y en a. Mais aujourd’hui nous ne pouvons que dire ’désolé’ à notre pilote car c’est notre erreur qui lui coûte la victoire."

Que s’est-il passé ?

"En termes simples, nous avons mal fait nos calculs. Nous pensions avoir l’écart suffisant pour que Lewis passe aux stands et ainsi couvrir le risque qu’un autre pilote s’arrête pour mettre des pneus neufs et attaque en fin de course."

"A Monaco, il n’y a pas de GPS et cela rend l’exercice plus difficile encore. Nous pensions avoir 20 secondes d’avance mais il n’y en avait que 18 dans le tour où Lewis s’est retrouvé derrière la voiture de sécurité. L’erreur s’est faite lorsque nous sommes passés de la safety car virtuelle à celle, réelle, en piste."

"J’ai été parler à Lewis en privé pour lui présenter les excuses de l’équipe. Tout s’est bien passé entre nous."

Pourtant doubler à Monaco est très difficile, même avec des pneus neufs ?

"Il y avait le risque que Sebastian chausse des pneus neufs. Maintenant, si on ne regarde pas les données, oui c’était un risque. Mais ce sport est gouverné par les données. J’admets que c’était un risque. Mais les chiffres sur lesquels nous nous basions étaient faux. C’est une décision d’équipe, personne n’est à blâmer."

Le grand patron, Dieter Zetsche, était là. Certains ont remarqué que Rosberg gagnait plus souvent quand Zetsche est présent. Mais l’Allemand n’a pas été impressionné par l’erreur de l’équipe.

"Il était même très mécontent," admet Wolff. "Mais croyez moi, il n’y a aucun favoritisme en faveur de Nico."

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