Hülkenberg pense que Renault a ses chances au Canada

Comme à Bakou

Par Franck Drui

8 juin 2018 - 10:02
Hülkenberg pense que Renault a ses (...)

Nico Hülkenberg fait un petit bilan avant d’attaquer ce week-end au Canada. Il évoque le travail effectué par Renault et mesure le chemin parcouru par l’équipe depuis la saison dernière. Le pilote semble aborder ce week-end de course de manière très positive et n’a pas l’air de se décontenancer face aux défis que le Circuit Gilles Villeneuve imposent. L’Allemand évoque les points forts et les points faibles de la RS18.

"En point fort, je dirais que la voiture a une bonne base de performance" explique Hülkenberg. "Je remarque chez d’autres écuries des fluctuations de performance considérables selon les pistes. Haas et Toro Rosso en sont de bons exemples. Nous avons été jusqu’à présent bien plus constants en 4e ou 5e force, peu importe le circuit. Pour ce qui est de la faiblesse de la voiture, je dirais que c’est son équilibre. Cela nous empêche d’être plus rapides."

Pour Hülkenberg, il y a des domaines dans lesquels des améliorations seraient les bienvenues : "Au niveau de l’adhérence, de l’aéro et de l’équilibre de la voiture dans les virages. Je dirais qu’il y a aussi de quoi faire au niveau du comportement de la voiture dans les zones de freinage, dans la maniabiité, dans la manière de passer les virages et dans le fait de reprendre de la vitesse. Globalement, il s’agit de l’équilibre en courbe."

Malgré tout, l’Allemand est satisfait de l’évolution de l’équipe depuis la saison dernière : "Je trouve que nous avons fait des progrès considérables. Il y a une énorme différence comparé à 2017. À l’époque, nous avions moins d’améliorations apportées d’une course à l’autre et nous avions fait à Silverstone un grand pas en avant".

"Nous traitons le sujet différemment en 2018 – nous apportons à chaque Grand Prix une petite amélioration. Bien sûr, en tant que pilote, on est toujours impatient et l’on veut des améliorations le plus vite possible. Mais cela fonctionne."

Quant aux performances moteur, le pilote de 30 ans ne se montre pas préoccupé de devoir piloter sur une piste qui demande beaucoup de puissance : "Non, je ne vois pas les choses ainsi. Bakou est aussi un circuit qui est exigeant niveau puissance, et nous avons été là-bas très compétitifs."

Le pilote Renault ne pense pas que le fait d’avoir les trois mêmes types de pneus qu"à Monaco soit un problème.

"Les virages pourraient poser problème, comme à Monaco. Mais je trouve globalement bien d’avoir un choix de pneus plus agressif. Cela pourrait mener à une course avec plus d’arrêts au stand, cela rend la chose plus intéressante. Je m’attends de toute manière à ce que le peloton soit encore plus serré que d’habitude parce que les tours sont relativement courts et qu’il n’y a pas beaucoup de virages."

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