McLaren s’est aussi investie dans le développement des Pirelli 2017

Mais cela ne sert pas à grand-chose pour le moment

Par Alexandre C.

20 juin 2017 - 15:46
McLaren s'est aussi investie (...)

Du côté de McLaren, personne ne s’en cache : le point faible de l’écurie est sans aucun conteste le V6 Honda qui réussit l’exploit de n’être ni fiable, ni performant.

Les regrets sont d’autant plus vifs pour McLaren que le châssis semble au contraire réussi. Fernando Alonso répète depuis plusieurs années que sur le pur plan aérodynamique, son écurie se situe parmi les meilleurs du plateau.

Cette année encore, comme l’ont prouvé les présences des McLaren en Q3 à Monaco, le châssis n’a pas été raté par les ingénieurs de Woking. Ceux-ci ont d’ailleurs particulièrement travaillé la gestion des nouveaux pneus Pirelli.

On savait que Ferrari, Mercedes et Red Bull avaient fourni pilotes et voitures pour mener les tests de Pirelli en 2016 afin de développer les pneus 2017. Ce qu’on ne savait pas en revanche, c’était que McLaren s’était aussi activement investie aux côtés de Pirelli.

« Nous étions la seule équipe à envoyer un observateur lors de chacun des 24 jours de tests. Et nous avons exigé plus de données que la FIA et Pirelli voulaient initialement nous donner » a révélé Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren.

« Donc depuis le début, nous avons une bonne compréhension de ces pneus, et ce sans avoir la nécessité de construire une voiture de test sur la base de celle de 2015 ».

Malheureusement, pour McLaren, cette qualité aérodynamique devrait encore passer inaperçue ce week-end à Bakou. Avec une ligne droite de deux kilomètres, le circuit azéri ne conviendra pas du tout aux monoplaces de Woking.

Yusuke Hasegawa, le responsable du projet F1 chez Honda, a confirmé qu’une petite évolution moteur devrait être introduite ce week-end. Mais même avec ce renfort technologique, le Japonais s’attend à un Grand Prix rude…

« Je pense que nous pouvons nous attendre à un autre défi compliqué pour l’équipe. Cette saison, ce sera notre deuxième visite à Bakou, et après une conclusion décevante au Grand Prix du Canada, nous avons hâte de nous diriger vers la capitale azérie. »

« Nous n’enchaînons pas directement avec cette course cette année donc nous avons la chance d’avoir du temps supplémentaire à l’usine pour analyser et comprendre les données obtenues au Canada. Cependant, nous n’avons aucune illusion. Ce week-end ne sera pas évident pour nous. Le circuit de Bakou a l’une des plus longues lignes droites de la saison avec plus de deux kilomètres, et c’est un circuit notoirement connu pour demander beaucoup de puissance. »

« Nous traversons une passe difficile pour le moment, mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour rectifier cette situation. Nous devons continuer à nous concentrer sur le développement, et nous devons le faire comme une seule équipe avec McLaren. Et les choses iront mieux dès que ce sera possible pour nous. »

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