Moteur 2016 : La situation est très critique selon Horner

Toujours aucun accord

Par Franck Drui

28 septembre 2015 - 11:57
Moteur 2016 : La situation est très (…)

Plus les jours passent, plus les menaces de retrait de Red Bull deviennent réelles.

A Suzuka, les discussions se sont poursuivies entre Christian Horner et Ferrari concernant la fourniture moteur pour 2016. Mais aucun accord n’a été trouvé. Ce qui laissent Red Bull et Toro Rosso sans moteurs pour le moment.

"A l’heure actuelle, nous n’avons aucun moteur pour 2016. La situation est très critique," affirme le patron de Red Bull Racing. "Elle l’était déjà il y a deux semaines et l’est encore plus pour Toro Rosso, qui a moins de ressources que nous. Si en plus la saison 2016 commence deux semaines plus tôt que prévu, c’est encore pire."

Plusieurs personnes chez Ferrari dont James Allison et Sebastian Vettel souhaient que Sergio Marchionne ne fournisse pas à Red Bull un moteur en version A. Ferrari se trouverait de toute façon dans une impasse : il lui est impossible de produire assez de moteurs 2016 pour tout le monde à temps d’ici Melbourne.

"Dietrich Mateschitz a été clair comme du cristal : nous devons avoir un moteur de première classe," répond Horner lorsqu’on lui demande s’il devra se contenter d’une version B.

"Mateschitz a exprimé en termes clairs auprès de Ferrari ce dont nous avons besoin. Nous savons qu’il y a un moteur disponible à un niveau de service potentiellement au niveau de celui de Sauber mais, même ça, on nous ne l’a pas promis."

"Le scénario d’un retrait devient de plus en plus concret," ajoute Helmut Marko. "C’est une insulte de vouloir nous fournir des moteurs 2015 quand Sauber et Haas auront des moteurs 2016. Honda ? N’en parlons même pas, Ron Dennis a mis son véto."

Sauber n’est pas prête à céder son contrat de client n°1 à Red Bull, comme le déclare Monisha Kaltenborn : "Nous avons toujours agi de manière très respectueuse envers Ferrari. Nous voulons le moteur de dernière génération comme notre contrat le permet."

Pour Niki Lauda, la faute est du côté de Red Bull : "Ce sont eux qui se sont mis dans cette position en cassant leur contrat avec Renault. Maintenant ils doivent faire la manche pour avoir un moteur."

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