Webber n’avait plus la motivation nécessaire

La F1, ce n’est pas que le pilotage et c’était devenu trop pour lui

Par D. Thys

16 septembre 2013 - 10:31
Webber n'avait plus la motivation

En signant avec Porsche pour disputer le championnat WEC dès l’année prochaine, Mark Webber a démontré que son envie de piloter des voitures de course était toujours présente. Mais alors pour quelle raison a-t-il décidé de quitter la F1 ? Tout simplement parce qu’en F1, il n’y a pas que le pilotage qui compte, il y a aussi le reste et cela commençait sérieusement à l’agacer.

“Du point de vue de la motivation, j’étais à la limite ces deux dernières années,” déclare Mark Webber. “J’ai toujours du plaisir lorsque je suis ceinturé au volant de la voiture et que je descends la voie des stands. C’est donc un peu décevant de partir, mais j’ai parlé à des hommes et des femmes, des sportifs de haut niveau, et ils m’ont dit que prendre ce genre de décision n’est pas facile et certains se sont trompés. Je quitte probablement la F1 une année trop tôt, mais avec l’arrivée de la nouvelle réglementation l’année prochaine et la proposition que m’a faite Porsche, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour moi.”

“Je me souviens avoir entendu parler des sportifs ces dernières années et ils disaient que tant que la motivation était là, il fallait continuer. Je n’arrivais pas à comprendre. Comment la motivation pouvait-elle s’en aller ? Mais cette question s’est posée à moi de plus en plus souvent, beaucoup plus que par le passé. Je ne manque pas de motivation pour le pilotage, mais pour me concentrer sur le programme de F1 durant 11 mois par an. J’en suis donc arrivé au point où je me suis dit que… j’en avais fait assez,” poursuit l’Australien.

Quelles sont les choses durant la saison qui commençaient à l’exaspérer ? “Les voyages et les hôtels et probablement la nature répétitive de ce travail. Et puis il y a aussi les médias. Il s’agissait d’un tas de petites choses que vous ne pouvez gérer que lorsque vous êtes fringant et pétillant. A la fin, on finit par se demander si on veut encore être là pour faire toutes ces choses. Lorsque Porsche est entré dans la danse je me suis dit en me regardant dans les yeux que je n’avais probablement plus envie de faire tout ça,” conclut le pilote australien.

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