Grosjean en Russie avec une pensée pour Jules Bianchi

Le Grand Prix du Japon a été difficile pour Romain Grosjean, tout d’abord parce que sa Lotus E22 n’a pas été à la hauteur de ses attentes et ensuite il y a eu cet accident de Jules Bianchi…

“Oui c’est vrai et nous souhaitons tous à Jules le meilleur rétablissement possible. Nous savons qu’il est entre de bonnes mains et tout ce que nous pouvons faire est de prier et d’espérer. Les conditions étaient difficiles, c’était un malheureux concours de circonstances,” commente Romain Grosjean.

Que sait-il du circuit de Sotchi ? “J’ai découvert ce tracé dans le simulateur. Ce n’est pas un tracé très sexy vu de l’extérieur, mais il devrait être très amusant pour les pilotes. Il y a un bon mélange de virages et quelques sections très rapides. Le site semble assez impressionnant, les installations sont nouvelles et il y a des montagnes pas très loin tout en étant sur les bords de la mer Noire.”

“Pour moi, ce sera aussi très particulier de rouler sur le site olympique, car je suis un grand fan de cette compétition. Mon grand-père a en effet participé aux Jeux olympiques en 1948 et 1952. J’espère que cela me portera chance. C’est aussi une bonne chose pour la Russie. C’est un très grand pays. Lorsqu’on vole vers le Japon, on est au-dessus de la Russie pendant une grande partie du voyage. Je m’étais déjà rendu à Sotchi pour un évènement avec l’équipe et je suis impatient d’en découvrir plus,” poursuit le pilote français.

De combien de temps un pilote a-t-il besoin pour apprendre un nouveau tracé ? “Même sans l’aide d’un simulateur, on se fait une bonne idée d’un circuit assez rapidement. Le simulateur peut accélérer ce processus et vous aidez à prendre déjà quelques décisions sur les réglages. Un simulateur peut vous donner des indications sur le niveau d’adhérence nécessaire sur un circuit. C’est bien sûr une nouvelle piste et ce niveau va évoluer tout au long du week-end. Cela fait partie des difficultés qui nous attendent là-bas,” ajoute Romain Grosjean.