Hülkenberg est satisfait de la sécurité en F1

Il ne veut pas des cockpits fermés

Par Camille Komaël

18 août 2013 - 09:52
Hülkenberg est satisfait de la (...)

Nico Hülkenberg n’a jamais connu d’accident sérieux en F1, et il estime que cela est dû au niveau élevé de sécurité du sport, malgré de multiples dangers toujours présents.

"Dans le passé, beaucoup de choses ont été faites pour la sécurité en Formule 1 et les standards sont devenus extrêmement hauts. Pas seulement en ce qui concerne les voitures, mais aussi pour les circuits. On a construit des zones goudronnées à la place des zones sensibles de graviers, et on a installé des barrières Tecpro. je pense que tout a été fait afin d’assurer une sécurité maximale."

Pourtant, récemment, un caméraman a été blessé par la roue baladeuse mal fixée de Mark Webber, et l’Allemand admet que dans l’allée des stands, cela est plus délicat, mais qu’il faut prendre conscience que la F1 reste un sport dangereux.

"En dehors de la piste en elle-même, dans les stands, où il y a des hommes, il peut bien sûr toujours se passer quelque chose. Le sport auto sera toujours un sport qui sera lié avec la vitesse et le risque. C’est aussi ce qui fascine dans ce sport."

A Silverstone, beaucoup de voix s’étaient élevées, s’inquiétant des multiples crevaisons en course, ayant non seulement peur des conséquences pour le pilote impliqué, mais également pour un pilote situé derrière et qui aurait pu recevoir des débris. Mais sur le coup, Hülkenberg ne n’est pas rendu compte du danger, il faisait sa course.

"Pour moi, personnellement, je n’ai pas vu le danger, parce que nous n’avons eu aucun problème avec les pneus de tout le week-end. En tant que pilote, on ne se fait pas de souci sur le moment, on est à fond chaque tour. Ce n’est qu’après la course qu’on le prend vraiment au sérieux."

Il reconnaît que les morceaux de pneus qui volaient dans les airs étaient dangereux, comme toute autre partie qui vole, que ce soit du carbone ou autre. L’Allemand s’inquiète surtout pour une partie de son corps, les mains.

"Les parties qui volent sont toujours un danger, aussi parce que quand on est dans un virage on a les mains hors du cockpit et elles ne sont que légèrement protégées par les gants."

Le pilote Sauber ne pense cependant pas que les morceaux de pneus étaient vraiment dangereux, contrairement au ressort de Barrichello que Massa avait reçu au Hungaroring en 2009.

"L’accident de Felipe Massa était très spécial, c’était une petite pièce qui lui est arrivée dessus comme un boulet de canon. Les morceaux de pneus sont beaucoup plus grands. La petite pièce de Massa a eu un effet beaucoup plus grave qu’un morceau de pneu."

Ce genre d’accident avait relancé le débat sur la nécessité des cockpits fermés en Formule 1, mais Hülkenberg ne croit pas que cela doive arriver, car les cockpits fermés changeraient la F1 telle qu’on la connait.

"Mais c’est bien que Pirelli ait réagi et ait résolu les problèmes de sécurité. A mon avis, on n’a pas besoin de ces cockpits fermés. Ca enlève une partie du sport que nous connaissons."

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