Alonso : Ma victoire la plus riche en émotions !

Parti 11ème sur la grille, Fernando Alonso a encore usé de toute sa science de la course pour aller décrocher une victoire pour le moins inattendue. Profitant du safety car, l’Espagnol ne s’est pas fait prier pour tourner à son avantage les abandons de Vettel et de Grosjean pour s’imposer devant son public.

Cette victoire, Alonso a eu le temps de la fêter quelques minutes avec ses fans, lorsqu’il a stoppé sa Ferrari à quelques centaines de mètres de l’entrée de la voie des stands, dans son tour d’honneur. Un moment chargé d’émotions pour lui.

"C’est très difficile de mettre des mots sur mes sentiments en ce moment," commente Alonso. "Gagner à domicile est toujours unique, très spécial. J’ai eu l’occasion de le faire avec Renault en 2006 et je me remémore ce jour parfaitement. Refaire cela ici, à Valence, avec Ferrari et les tribunes toutes rouges, pleines de drapeaux espagnols, cela me remplit de joie. Avec la victoire de l’Espagne à l’Euro hier, je suis très fier aujourd’hui d’être un sportif espagnol et d’avoir gagné cette course sur mes terres. C’est ma victoire la plus riche en émotions, rien ne pourra se comparer à celle-là."

Alonso n’était pas abattu hier après les qualifications. "Les résultats sont imprévisibles et cela reste un sport : un sport est fait de hauts et de bas. Hier ce fut dur, nous étions tristes de ne pas être en Q3 mais vous n’avez pas le droit d’abandonner. Peut-être plus en F1 qu’ailleurs parce qu’il y a beaucoup de facteurs qui interviennent et peuvent tout changer. Il y a les voitures, les moteurs, les freins, tout peut casser pendant une course."

"Après la qualif d’hier, vous ne pensez jamais à un tel résultat ou même à un podium. Quand le safety car est intervenu, j’étais troisième, j’étais prêt à souhaiter un arrêt de la course à ce moment-là pour aller sur le podium. Deux tours après, je dépassais Grosjean puis Vettel s’est arrêté. A partir de là, la course est devenue longue mais j’ai vraiment apprécié ces moments," conclut Alonso.