Bell veut voir les Renault en Q2 et dans les points à Abu Dhabi

Derniers objectifs pour le dernier GP

Par Franck Drui

19 novembre 2016 - 09:46
Bell veut voir les Renault en Q2 (...)

Avant la vingt-et-unième et dernière manche de la saison 2016, Bob Bell, Directeur de la Technologie de Renault F1, s’exprime sur le dernier défi qui attend les équipes cette année.

Quels sont les défis du Circuit de Yas Marina ?

Il n’y a pas de défi spécial. Il s’agit même d’une piste assez générique sur le plan des exigences. Sa surface est lisse, la hauteur de caisse ne posera donc pas trop de problèmes. C’est un point positif car la R.S.16 peut être mise en difficulté sur un terrain plus bosselé. Le tracé mélange pour sa part de longues lignes droites, deux reliées par une chicane, et des courbes pour offrir un peu de tout.

Le plus particulier concerne les horaires avec un départ au crépuscule. Les EL1 et EL3 ont lieu en journée, plus tôt que les qualifications et la course. Aussi ne seront-ils pas particulièrement représentatifs des conditions de course. La température de la piste diminue légèrement après le coucher du soleil. Nous devons prendre cela en compte pour définir les réglages. L’emploi du temps rend le week-end moins linéaire que sur d’autres rendez-vous.

Qu’espérer pour l’équipe à Abu Dhabi ?

Nous nous attendons d’abord à une météo beaucoup plus prévisible qu’au Brésil. Ce serait un véritable plaisir de placer les deux voitures en Q2 avant de finir le Grand Prix en augmentant notre capital de points. C’est réaliste si tout se passe bien durant le week-end, y compris si les autres jouent de malchance ! Ce serait un formidable coup de pouce pour l’écurie avant l’hiver.

Qu’avez-vous appris au Brésil ?

C’était une course humide et palpitante. Nous avons chaussé pour la première fois les pneus pluie de Pirelli. C’était une petite inconnue pour tous. Les conditions étaient essentiellement destinées à ces gommes, même si les intermédiaires étaient parfois au premier plan.

Kevin semblait bien en inters en seconde partie de course. Nous avons donc retiré certaines leçons positives. L’abandon de Jolyon était regrettable, mais en visionnant les caméras embarquées et en découvrant le niveau de visibilité, ce type d’incident n’est pas surprenant étant donné les projections d’eau. Nous avons calculé s’il y avait assez de temps pour réparer sa monoplace durant le drapeau rouge, mais les travaux étaient trop nombreux dans de tels délais.

Nous ne cessons jamais d’apprendre, tant avec notre voiture actuelle que dans notre manière de travailler et d’aborder les week-ends. Nous avons ainsi beaucoup apporté à notre banque de connaissances en vue de l’avenir.

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