Brawn préfère les Pirelli aux Bridgestone

Rien ne sert d’être frustré...

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25 mai 2012 - 15:44
Brawn préfère les Pirelli aux Bridgeston

Alors que certains pilotes – dont Michael Schumacher - et patrons ne cachent plus leur frustration vis-à-vis de ce début de saison marqué par une hiérarchie toujours bouleversée et par des pneus compliqués à gérer, le patron de l’écurie Mercedes a fait part de son sentiment. Et comme bien souvent, l’expérimenté britannique a fait preuve d’une certaine sagesse dans ses propos.

« Vous pouvez soit vous en plaindre, soit garder la tête baissée et faire un meilleur travail que les autres », a commencé Ross Brawn. « C’est ce que nous essayons de faire car les pneus ne changeront pas de façon spectaculaire durant l’année. Nous savons ce qui est nécessaire mais, nous ne savons pas comment y parvenir. Il faut simplement réussir à les maintenir dans la bonne fenêtre de température ».

« La difficulté c’est que vous avez 4 pneus sur la voiture et quand vous êtes sur un circuit comme Barcelone, le côté gauche devient trop chaud et le côté droit trop froid. Cela vient de la configuration de la piste », a poursuivi le team principal de Mercedes AMG dans ses explications. « Vous devez travailler sur la façon d’obtenir des pneus qui travaillent bien ensemble tout autour de la piste pour avoir le meilleur équilibre ».

Pour Brawn, avoir ses voitures aux avant postes sur chaque course représente un vrai défi. « Ce qui est fascinant, c’est de voir des voitures faire une course tout à fait ordinaire et puis soudain, elles se retrouvent dans la bonne fenêtre et deviennent extraordinaires. C’est un défi très intéressant », a confié l’Anglais.

Il n’en reste pas moins que l’Anglais préfère des pneus comme ceux de cette année aux Bridgestone de 2010 qui étaient extrêmement endurants. « Je pense qu’en 2010, ils étaient trop prévisibles. Les pneus étaient trop bien compris et trop cohérents. Il y avait donc une certaine prévisibilité sur la façon dont ils allaient se comporter », a poursuivi Ross Brawn. « C’était facile de savoir comment ils allaient travailler et je me rappelle qu’il y avait quelques commentaires sur la nécessité de secouer un peu cela ».

« Obtenir quelque chose qui convient à tout le monde est une tâche assez difficile mais je pense que les équipes vont s’améliorer car la saison est longue. Nous avons déjà fait des progrès dans la compréhension des pneus mais nous n’avons pas encore pris le dessus. Chaque course est un autre morceau du puzzle », a conclu un Ross Brawn toujours très sage.

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