Eric Boullier ne s’avoue pas vaincu pour garder Raikkonen

Alors que Raikkonen est au centre des rumeurs et des intérêts, puisqu’on lui prête des contacts sérieux avec Ferrari et Red Bull voire McLaren (ces derniers étant hautement improbables), Lotus pense encore pouvoir convaincre son pilote actuel de prolonger son contrat.

« C’est encore ouvert et nous parlons toujours avec Kimi » a déclaré Eric Boullier. « Ça ne dépend pas de ses revenus personnels, c’est plus un ensemble. Kimi n’est pas au début de sa carrière et il veut gagner des courses et être sûr d’être assez compétitif pour gagner et monter sur le podium l’an prochain. C’est ce pour quoi il court, et pour rien d’autre ».

Ce n’est pas un secret que Raikkonen est sur le départ, « donc nous travaillons en coulisses pour s’assurer qu’il sait que l’ensemble complet, tant sur le plan technique que financier, car il faut des ressources pour être à la hauteur de ses ambitions, se met en place pour le rassurer ».

Raikkonen était absent aujourd’hui des conférences de presse, officiellement parce qu’il était souffrant, mais sera bien de retour au sein de l’équipe demain pour les essais libres du Grand Prix de Belgique. Les questions auxquelles Lotus a fait face aujourd’hui n’étaient pas d’ordre sportif, mais essentiellement à propos des transferts.

« Du point de vue du management, ce serait étrange, mais je connais la situation et je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire » a déclaré un Boullier évasif au sujet de Ferrari reprenant Raikkonen. Red Bull en a également pris pour son grade de la bouche du Français qui a écorché au passage la logique de l’équipe autrichienne qui pourrait finalement engager Daniel Ricciardo plutôt que tout tenter pour avoir Raikkonen l’an prochain.

« Je ne suis pas surpris car c’est une grosse machine marketing, rappelez-vous qu’ils vendent des boissons et que leur stratégie en F1 doit directement coller à leur stratégie en tant que marque de boisson. De plus, pourquoi avoir un programme de développement de jeunes pilotes pendant tant d’années si c’est pour ne pas choisir l’un d’entre eux ? Je ne suis donc pas surpris » a conclu Boullier.