Haas a très bien travaillé sur les pneus en Russie

À Sotchi, Romain Grosjean inscrivait une nouvelle fois des points pour Haas avec la 8e place finale, de quoi effacer la déception du Grand Prix de Chine. Et aujourd’hui, les pilotes de l’écurie américaine reviennent sur un élément clef de leurs performances ou contre-performances : les pneumatiques.

« Dans l’ensemble, les pneus ont des plages de fonctionnement différentes selon leur dureté, explique Esteban Gutiérrez. Et c’est le réglage de la voiture qui permet d’atteindre rapidement lesdites plages de fonctionnement et d’y rester. Quand les températures en piste sont basses, c’est plus difficile et les petits problèmes de la voiture remontent à la surface. »

« Suspensions et appuis aérodynamiques ont un rôle à jouer, ajoute Grosjean, et certaines voitures fonctionnent mieux avec des pneus tendres quand d’autres préfèrent les durs. En général, les grosses écuries ont moins de problèmes pour faire fonctionner les pneumatiques parce qu’elles ont plus d’appuis. Quant à nous, il nous est possible de progresser dans ce domaine, et c’est ce que nous sommes très bien parvenus à faire en Russie, à l’inverse de la Chine où nous nous étions fourvoyés. Plus l’été approchera, plus les températures seront élevées et moins ça devrait poser de problèmes. »

À Barcelone, les pneus durs à flanc orange seront de sortie, mais Grosjean n’aura que deux trains à disposition quand Gutiérrez n’en a prévu qu’un seul.

« C’est un pneu que nous utilisons depuis maintenant quelques années, reprend le Français. Je ne pense pas qu’il soit très différent des saisons précédentes. Mais je ne crois pas que nous l’utiliserons à Barcelone, à moins d’un imprévu. »