Interview d’Adrian Sutil

Il espère pouvoir se battre de nouveau avec les Renault

Par Franck Drui

3 juin 2010 - 14:25
Interview d'Adrian Sutil

Adrian Sutil a continué à marquer des points en Turquie avec une neuvième place finale, c’est d’ailleurs la quatrième fois qu’il marque cette année en sept départs. Il revient sur sa course et nous dit ce qu’il attend du Canada.

Comment s’est passé votre départ en Turquie ?

J’ai pris un assez bon départ, j’ai gagné une position alors que d’autres devant moi ont pris de mauvais départs. J’ai passé Kamui Kobayashi ensuite mais il a réussi à me repasser quelques virages plus tard. On s’est bien battu et au début du deuxième tour je l’ai dépassé à nouveau.

Vous avez ensuite perdu du temps dans les stands...

Oui, j’ai perdu deux places. La roue avant droite ne voulait pas se serrer, on a perdu quelques secondes à l’enlever puis à la remettre. C’est dommage car je me suis bien battu lors des premiers tours pour faire l’écart. Les voitures sont dans un mouchoir de poche maintenant, la moindre erreur vous pénalise, même la plus petite.

Après tout s’est passé correctement ?

J’ai fait une très bonne course. J’ai de nouveau dépassé Kobayashi vers la fin, c’était la troisième fois ! Ensuite Petrov a eu un souci après sa bataille avec Alonso et j’ai gagné une place de mieux pour retrouver ma neuvième position. A part l’arrêt au stand, c’était une course presque parfaite, j’en suis content.

Le Canada est la prochaine course au calendrier...

Je me sens en confiance, j’ai une bien meilleure voiture et beaucoup plus d’expérience que la dernière fois où j’y ai roulé. On va essayer de faire aussi bien qu’en Turquie, et travailler à l’usine en espérant pouvoir se retrouver en lutte avec les Renault à nouveau.

Vous aimez le circuit de Montréal ?

Oui, même s’il n’est pas facile. Il faut attaquer les vibreurs correctement. La voiture bouge beaucoup avec le peu d’appuis, c’est donc facile de partir en survirage et de ne pas effectuer un tour parfait. En fait le circuit paraît plus facile qu’il ne l’est en réalité. Il faut une voiture assez souple pour bien passer les vibreurs et avoir une bonne motricité. Je suis en tout cas content d’y aller, c’est toujours une atmosphère particulière. C’est une des meilleures courses de la saison, c’est bien qu’elle soit de retour, surtout qu’en plus nous n’avons plus de courses aux États-Unis.

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