Lauda : Vettel pourrait être une menace pour Mercedes

Mais il y a encore une belle marge

Par Paul Gombeaud

24 septembre 2015 - 12:02

Suite à la déconvenue de Mercedes à Singapour, tous les regards sont tournés vers l’écurie Allemande pour le Grand Prix du Japon.

Les raisons de cette contre-performance restent mystérieuses, mais pour le président non-exécutif Niki Lauda, pas question de mettre en cause la pression des pneus Pirelli.

"Nous avons toujours utilisé les pressions demandées par Pirelli et la FIA, comme tous les autres," a commenté l’Autrichien.

"Mais dès le vendredi, nous avions compris que quelque chose ne fonctionnait pas comme il le fallait. La voiture glissait en permanence. Hamilton et Rosberg ne savaient pas quoi faire. Ils ont été courageux de piloter ainsi dans les rues de Singapour. Ni eux ni les techniciens ne se sont plaints de la situation."

Est-il alors possible que le nouveau moteur Mercedes émette trop de chaleur vers les pneus ? "Non, aucune de ces deux théories n’a de sens, croyez-moi."

L’ancien triple champion du monde est conscient que Sebastian Vettel n’est revenu qu’à 49 points de Lewis Hamilton suite à sa victoire, mais pas question de s’inquiéter outre mesure même si la menace est réelle.

"Nous avons toujours l’avantage sur Ferrari," poursuit Lauda. "Je pense que notre voiture est toujours la plus forte. 49 points, c’est une bonne marge, mais nous ne pouvons nous permettre de nous déconcentrer."

"Vettel nous oblige à garder les yeux ouverts, car un pilote tel que lui est dangereux. Et Ferrari est revenu à un niveau de performance que nous lui connaissons tous."

"Même sans le problème technique de Lewis, nous n’aurions pas pu gagner. Vettel imprimait le rythme qu’il souhaitait à l’avant et pouvait accélérer quand il le désirait, ce qu’il a d’ailleurs fait plus tard. Nous nous consolons tout de même en nous disant que Lewis n’a pas abandonné à cause d’un problème moteur."

"Avant Suzuka, il nous faut comprendre ce qui nous est arrivé. Je veux tout de même retenir du positif, car au moins notre performance nous rappelle que rien n’est jamais acquis."