Stroll poursuit sa préparation... sans savoir qui sera son équipier

Mais ça ne le perturbe pas

Par Franck Drui

18 décembre 2016 - 12:43
Stroll poursuit sa préparation... (…)

Lance Stroll poursuit sa préparation à la Formule 1... sans savoir à l’heure actuelle qui sera son équipier en 2017.

Est-ce que cela sera toujours Valtteri Bottas, comme initialement prévu ? Ou le Finlandais rejoindra-t-il Mercedes, avec un retour inattendu de Felipe Massa à Grove ?

"Aucune idée. Ça va être qu’est-ce que ça va être. Et moi, je veux juste me concentrer sur moi-même," lance le Québécois à Radio-Canada Sports.

Il fait le point sur sa propre route pour 2017. Il en a terminé avec son roulage avec la Williams de 2014.

"Les essais, c’est fini pour 2016. On recommencera après les fêtes, on veut faire encore quelques circuits avant le début des essais d’hiver officiels, mais je ne sais pas encore où. On doit décider de ce qu’on va faire."

"C’est une chance que j’ai eue de pouvoir faire ce programme, mais pas mal de pilotes font ça avant leur première course. Il y a des tests F1 pour les jeunes à Abu Dhabi et à Barcelone. Chacun roule à sa manière. Tu vois Lewis Hamilton qui a fait la même chose que moi chez McLaren, tu vois Jacques Villeneuve qui a fait ça aussi. Tous les pilotes roulent, avec des manières différentes."

"On a fait plusieurs circuits en Europe, déjà des circuits que j’ai faits en F3," poursuit Stroll. Il a en effet tourné à Barcelone, Budapest, Monza, Spielberg et Silverstone.

"Une F1, c’est très puissant, il y a beaucoup d’aérodynamique et c’est un gros pas en avant par rapport à la F3. Mais après un bout de temps, c’est comme toutes les autres voitures, c’est une autre catégorie et une autre voiture à comprendre, à conduire au maximum."

"C’était très important (de faire ces essais), juste pour comprendre l’écart entre la F3 et la F1, mais ça va être différent en 2017 puisque les réglementations vont changer beaucoup. Mais quand même, c’est bien de travailler avec l’équipe et les gens avec qui je vais travailler l’année prochaine. On était limité, car on n’a pas le droit d’essayer des choses sur la voiture. C’était juste pour moi l’occasion de m’habituer à la F1."

"On a fait des long relais, des simulations de qualif. Quand je conduis une voiture, je pousse à fond. Alors, j’essaie de sentir la limite de la voiture, et de voir les zones que je peux améliorer en termes de pilotage."

Dans le chapitre "Nouveautés à intégrer", les arrêts aux stands, qu’il a pu pratiquer lors de ces essais.

"C’est nouveau pour moi. Au début, c’est différent, car il y a plein de monde autour de la voiture. Et il faut s’arrêter de manière parfaite. Ce n’est pas la chose la plus compliquée au monde, il faut juste être précis. Sur chaque piste, j’en ai fait un peu, mais on n’avait pas toujours tout l’équipement nécessaire là où on faisait les tests."

La prochaine étape ?

"Je dois encore faire beaucoup de simulateur pour apprendre les pistes que je ne connais pas, également pour avoir le feeling de ce que sera la voiture l’année prochaine. Le travail à l’usine se passe bien, je suis encore dans ces moments où je rencontre tout le monde, à essayer d’apprendre le nom de tout le monde. C’est une bonne famille chez Williams."

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